J'ai beau réfléchir, j'ai beau me creuser le crâne (1) , je ne vois pas grand chose à raconter en ce moment (2). Je veux dire : je causerais bien du malaise que m'inspire le monde mais suffit d'ouvrir un quotidien (3) régulièrement pour avoir envie de se flinguer (4) et il est des périodes (5), comme ça, où j'ai des doutes quant à la capacité de prises de conscience que puissent faire naître quelques lignes sur Internet dans l'esprit du citoyen lambda (6). 
Bref, c'est le marasme.

Alors du coup je ressors mes vieilles rancoeurs. Elles ne manquent pas les baudruches célèbres à percer. Soit, dorénavant je prends la ferme et irrévocable décision de me venger mesquinement d'une baudruche par semaine dans ce blog, jusqu'à ce que ça(7) aille mieux.
ce sera au choix : comique de mes couilles, écrivain célèbre, réalisateur crapouilleux ou n'importe quelle baudruche prétentiarde ayant défrayée mon actualité hebdomadaire. Appelons ça une sorte d'Internetartage (En hommage au Noel Godin des premiers jours, qui n'avait pas encore sombré dans une sorte de piedestalisation si ridicule qu'il ferait désormais mieux de s'entarter lui même).

Et pour pas qu'on aille me traiter d'aigri il se peut que je cause aussi d'un(e) zig(ue) de mon panthéon.

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(1) Si ça arrive. Mais pas trop parce que c'est du boulot.
(2) Sur ce Blog s'entend.
(3) Faudra un jour que je parle de l'aversion que m'inspirent les quotidiens pseudo "gratuits". Et le pourquoi.
(4) C'est un peu mon cas ce matin, tiens, comme souvent le matin. "Si nous continuons à surconsommer, la planète est foutue dans trois ans", nous dit aimablement le journal.
(5) Il en est d'autres où non. Je crois en la prise de conscience mais pas en la prise de conscience immédiate et instantanée. Ca demande une maturation, la prise de conscience. Et à cet effet, n'importe quelle petite idée s'ajoutant aux autres peut être salutaire. De toutes façon les idées faut que ça circule, j'me dis souvent. Mais des fois je m'en fous aussi.
(6) Et puis d'ailleurs non. Pas lambda. J'ai horreur de cette expression.
(7) Laissons volontairement ce "ça" dans l'abstraction.